La préfecture de région évoque, néanmoins "des quantités hétérogènes et très inférieures aux rejets qui sont encadrés et en cours de réduction pour la plateforme Arkema de Pierre-Bénite".
Des résultats "sans surprise" pour les services de la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (Dreal), qui n'ont pas relevé de situation d'alerte comparable à celle de Pierre-Bénite. À noter que cette analyse intermédiaire doit être complétée avant la fin de l'année, selon les autorités.
Près de 5.000 sites ciblés en France
Au niveau national, ce sont près de 5.000 sites qui sont visés car "potentiellement les plus concernés" par les rejets de PFAS, en particulier dans les domaines de la chimie, fabrication de textiles, traitement de déchets ou encore papeterie.
En Auvergne-Rhône-Alpes, région pilote en matière de surveillance des PFAS, le site du chimiste Arkema à Oullins-Pierre-Bénite, dans la "vallée de la chimie" au sud de Lyon, se distingue avec des niveaux bien supérieurs aux autres sites.
L'industriel, et son voisin Daikin, qui produisent des polymères fluorés et manipulent à ce titre des PFAS, sont sous surveillance depuis une série d'enquêtes journalistiques qui, en 2022, ont révélé l'ampleur de la contamination aux polluants éternels dans la zone.
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